Au tout début de l'héraldique, quand les hommes débutaient à peindre leur bouclier afin de se reconnaître, l'utilisation de formes et de dessins complexes n'était pas courante. En effet, on peignait souvent les planches qui étaient assemblées ensemble. Ceci donnait des dispositions géométriques très simples. En héraldique la simplicité est synonyme de beauté… C'est à retenir !

Qu'est ce qu'une partition ? Une partition est une division de l'écu de telle manière que les parties peuvent être un blason complet. Plusieurs auteurs affirment aussi qu'elles représentent les coups d'une épée. Le parti (1) qui est vertical, le coupé (2) qui horizontal, le tranché (3) de haut en bas en partant de la dextre, le taillé (4) de haut en bas en partant de senestre. Ces quatre partitions sont les plus élémentaires.

Viennent ensuite les combinaisons de ces coups d'épée. Un parti et un coupé, ensemble sur le même écu, donnent un écartelé (5). Un tranché et un taillé, de la même façon, donnent un écartelé en sautoir (6). Ou encore une combinaison d'une partition complète avec une moitié. On retrouve donc un Parti mi-coupé (7) et un Mi-parti coupé (8).

En gardant l'idée du coup d'épée nous pouvons séparer notre écu en trois parties égales de la même manière que les partitions. Cette séparation se nomme tiercé. Tiercé en pal (9), en bande (10), en fasce (11), en chevron (12). On retrouve aussi des variantes du chevron le tiercé en chevron inversé (13) et en chevron couché (14). On retrouve également un tiercé qui combine trois partitions, le tiercé en pairle (15). Finalement on reconnaît aussi un tiercé en écusson (16) ou les lignes de l'écu sont reproduites. Ces tiercé donneront aussi la forme aux premières figures héraldiques que l'on nomme les pièces honorables.